Non au harcèlement

La journée de lutte contre le harcèlement et la convention internationale des droits de l’enfant ont lieu respectivement les 18 et 20 novembre 2021. Symboliquement cette proximité des deux dates doit nous permettre de réaffirmer que les enfants ont certes des devoirs mais ont surtout des droits fondamentaux. Or, force est de constater qu’au quotidien ces droits fondamentaux sont souvent oubliés.

 

Malgré notre intervention auprès du ministère pour stopper la campagne de harcèlement #anti2010 dès le début de l’année scolaire, les cas dramatiques récents de suicide de jeunes victimes de harcèlement, nous font réaliser que notre vigilance d’adultes éducateurs n’est toujours pas suffisante.

Cette année, pour agir contre le harcèlement, en parler à la maison et entre parents, la FCPE a créé un padlet qui répertorie une sélection de ressources.

La FCPE a toujours défendu une école bienveillante qui, comme le proclame le préambule de la CIDE, préparerait « pleinement l’enfant à avoir une vie individuelle dans la société, [l’élèverait] dans l’esprit des idéaux proclamés dans la Charte des Nations unies, et en particulier dans un esprit de paix, de dignité, de tolérance, de liberté, d’égalité et de solidarité ».

L’article 12 de la convention internationale des droits de l’enfant dispose que « Les États parties garantissent à l'enfant qui est capable de discernement le droit d'exprimer librement son opinion sur toute question l'intéressant ». Malheureusement, nombreuses sont les décisions qui se prennent sans l’enfant ou ses représentants légaux.

Les articles 13 et 15 qui définissent les droits « à la liberté d'expression » et « à la liberté d'association et à la liberté de réunion pacifique » sont loin d’être respectés lorsque l’on voit les difficultés que rencontrent les élèves, et notamment les lycéens, dans l’exercice de leur droit d’expression, d’association, de réunion et de manifestation.

L’article 20, qui institue un « droit à une protection et une aide spéciales de l'État » lorsque l’enfant se retrouve privé de famille, ou dans un milieu où il ne peut être laissé a été mis à mal lorsque des lycéens, faute de prise en charge, restaient à la rue.

A votre disposition le 3020 ( adultes) et le 3018 ( cyber harcèlement)